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"Ma pauvre Séraphie, tu es bien à la guerre aussi..." La formule, dans une lettre adressée en 1916 à sa femme par un soldat agriculteur originaire d'Allevard (Isère), illustre, dans sa simplicité touchante la réalité de la guerre "à l'arrière". Des montagnes alpines et ardéchoises où l'on doit faire fonctionner fermes et alpages sans les hommes partis au front, aux usines des villes et vallées orientées vers la production d'armes et de matériel militaire, la guerre a bien été présente dans le quotidien des Rhônalpins.

Parcourir une histoire, parcourir une ville... Soixante-dix ans après la Libération de Grenoble, et pour accompagner cette commémoration, il s'agissait de renouer avec l'histoire d'une ville. Plus précisément avec une histoire dans la ville. Avec les rues, les avenues, les places qui ont accueilli et façonné ces années terribles. Avec les lieux (bâtiments officiels, casernes, hôtels, prisons, caches et même "boîtes aux lettres") qui formaient le paysage quotidien de ce qui fut une bataille pour la liberté...

Alain Le Ray (né le 3 octobre 1910 à Paris et mort le 4 juin 2007) était un officier français. Premier évadé de Colditz, grand résistant, il sera le premier chef militaire du maquis du Vercors (1943) et le chef des FFI de l'Isère (1944-1945). Il commandera par la suite la division alpine en Algérie (1962) avant d'être nommé général de corps d'armée (1968).

La production de la soie est intimement liée à l'image de la ville de Lyon. Mais c'est l'ensemble du territoire rhônalpin qui a vécu et vit encore au rythme de l'industrie textile. Sériciculteurs, tisseurs, cardeurs, passementiers, tricoteurs, imprimeurs sur étoffe ou teinturiers : ils travaillent la soie, mais aussi le chanvre, le coton, la laine, l'or et désormais la viscose ou le polyester. Cet ouvrage évoque la saga des ouvriers, artisans et industriels du textile, la qualité et la diversité de leurs savoir-faire, et aujourd'hui leur ouverture vers les technologies les plus innovantes...

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A l'image de Notre-Dame-de-Fourvière qui domine la ville, l'Eglise occupe une place bien particulière à Lyon. Ce guide touristique consacré à l'histoire de ses couvents et de ses abbayes, depuis le IVe siècle jusqu'à nos jours, montre toute la richesse d'un passé et d'un patrimoine qui font corps avec la ville. Décliné par quartier, ce guide présente les sites remarquables sur une carte détaillée, à l'image de l'église Saint-Martin d'Ainay, vestige de la resplendissante abbaye, ou du musée des Beaux-Arts, ancienne abbaye des Dames de Saint-Pierre. Une sélection de chapelles, églises et autres sanctuaires complète ce guide. S'ils ne sont pas d'anciens couvents ou abbayes, ils illustrent à merveille l'importance du patrimoine religieux de Lyon. Couvents et abbayes de Lyon est le premier guide de la nouvelle collection du Progrès.

Quelque 6500 habitants de l'Isère continuent de faire référence à leur origine arménienne. Ne craignant pas d'annoncer l'existence d'une double appartenance culturelle, française et arménienne, une quinzaine d'associations entretiennent cette identité d'origine. Ainsi quelques-uns de leurs responsables ont-ils souhaité que le Musée Dauphinois s'intéresse à leur histoire. Les Arméniens qui arrivent à Grenoble, au terme d'un incroyable périple, se sentent dépossédés, spoliés, niés à jamais par ce qu'il faut que l'humanité entière reconnaisse définitivement comme un génocide. Ce deuil et cette souffrance qui les soudent au-delà des générations, constituent une part importante de leur patrimoine d'aujourd'hui. Et même si leur intégration sociale et, bien souvent, leur réussite forcent l'admiration, une communauté perdure. Son histoire prend racine aux confins de l'Orient et de l'Occident, entre Cappadoce et Caspienne, aux origines mêmes de nos civilisations indo-européennes. Un territoire gagné parmi les premiers à la religion chrétienne et un génocide dont le deuil ne peut s'achever, tels sont les points forts dans lesquels la diaspora arménienne ancre ses racines. Cette publication traite, au-delà des circonstances de l'arrivée des Arméniens en Isère, de leur installation, des composantes de leur communauté, de leur attachement à la France et des principales manifestations d'une arménité qui perdure et nous invite à regarder avec eux vers la République d'Arménie d'aujourd'hui.

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Capitale des Gaules, Lyon est aussi, comme Paris, celle du crime ou du moins des faits divers, tant ils ont marqué la cité. Sans oublier qu’elle fut aussi celle de la Résistance, de la soierie, de l’imprimerie et aujourd’hui de la gastronomie. Le premier fait divers ne fut-il pas, en 64, l’incendie de Lugdunum, quelques mois après celui de Rome ? Et le second, digne de mémoire, la fin tragique en 177 des quarante-huit premiers martyrs chrétiens ? Depuis, il a coulé bien de l’eau sous les ponts du Rhône et de la Saône, mais aussi de l’encre dans les gazettes, pour relater ce que fut à Lyon l’assassinat d’un président de la République, Sadi Carnot, celui d’un juge d’instruction, François Renaud, la disparition d’un notaire, Bernard Galle, l’enlèvement d’un enfant, Christophe Mérieux. Ce livre se lit donc comme un roman policier s’adressant aux touristes qui voudraient découvrir Lyon et ses environs plutôt par ses histoires que son histoire, mais aux Lyonnais également, s’ils souhaitent redécouvrir leur ville, comparée à Chicago par la presse soviétique dans les années 1970-1980. Avec sa guerre des gangs, ses policiers ripoux, ses prostituées dans les églises, ses règlements de comptes. Et plus loin dans le temps sa révolte des canuts, ses inondations, ses catastrophes, ses exécutions, plus de mille cinq cents sur la Place des Terreaux. Une lecture qui prouvera à ceux pour qui l’insécurité progresse que rien n’a vraiment changé au fil des siècles, pour peu que l’on cherche à savoir ce qui s’est passé dans son arrondissement, son quartier ou sa rue. Et c’est passionnant.

La situation de Lyon au confluent du Rhône et de la Saône donne à la ville sa singularité mais aussi un destin, " pas plus simple que celui d'un fleuve. " Sur la frontière des grands courants culturels européens, la cité s'est montrée sensible aux influences du Nord tout en puisant une part de son identité dans la civilisation italienne. Cette prédestination géographique a produit des mélanges originaux, entre styles gothique et roman, compositions méridionales et classicisme. Et des générations marchandes et industrielles ont su façonner un caractère urbain original, teinté d'humanisme, d'élan spirituel et de refus de l'ostentation... A plusieurs reprises, Lyon s'est reconstruite sur elle-même sans faire totalement table rase du passé. Les collages et les raccords de ce livre de pierre dessinent ainsi un paysage continu et varié dont ce guide, illustré de très nombreux exemples, donne les clés.

Lyon entre dans le Moyen Age en 470. La ville s'est fixée sur les bords étroits de la rive droite de la Saône. Son passé et le dynamisme de son Eglise lui assurent un certain prestige au cours des siècles. En 1173 l'archevêque et les chanoines de la cathédrale Saint-Jean détiennent tous les pouvoirs. Lyon progresse en habitants, en richesse. En 1320, elle devient une " bonne ville " du roi, administrée par des consuls. Comme toutes les cités du royaume, elle est frappée par les calamités du temps. A la fin du XVè siècle, un mouvement s'amplifie, qui aboutira à la brillante réussite de la période suivante : les foires attirent les banques, la soie et son commerce arrivent d'Italie, l'imprimerie lyonnaise devient la troisième d'Europe, une élite cultivée apporte à la ville une nouvelle dimension. La Renaissance est là... Cinq parcours jalonnés de richesses architecturales et de témoignages d'un passé prestigieux étonneront par leur attrait... La visite des musées complétera cette image étonnante d'un Lyon médiéval encore méconnu.

Dynamisme économique, infrastructures : Rhône-Alpes a un côté cour. Notre région a aussi son côté jardin. La conjugaison d'une histoire mouvementée et d'une géographie contrastée a donné naissance à des jardins dont le dénominateur commun est la diversité. De sorte que jardins de l'Antiquité, de la Renaissance et du Grand Siècle cohabitent avec des jardins contemporains, alors que des jardins aux influences méditerranéennes sont aussi légitimes que ceux qui ne cachent pas leur spécificité alpine. Reflet de la richesse culturelle autant que des pratiques culturales d'une région, les jardins de Rhône-Alpes constituent un patrimoine qui incite à la méditation sur les interactions entre l'homme et son environnement.

Quel est ce mystérieux labyrinthe qui prend naissance sous l'église Saint-Bernard, et qui s'étend sur des kilomètres dans les profondeurs de la Croix-Rousse ? Sans aucun doute le grand mystère de Lyon, peut-être plus encore. Car il semblerait bien que dans l'ombre, une puissance occulte oeuvre depuis toujours à maintenir le silence autour des Arêtes de Poisson : aucune trace de construction ou d'utilisation, des milliers d'ossements humains qui disparaissent sans être analysés, un rapport archéologique biaisé... Une enquête unique et passionnante qui vous fera pénétrer les secrets de mille ans d'Histoire.

Lyon à 2000 ans. Vingt siècle d'histoire.D'un grande histoire qui s'identifia longtemps avec celle de notre pays.

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De Mandrin, bandit au grand coeur - mais, hélas, aussi meurtrier - à Joël Matencio, faux terroriste mais vrai criminel, que de crimes ont émaillé l'Histoire du département ! Les Grandes Affaires Criminelles de l'Isère retracent ainsi une trentaine de dossiers judiciaires qui ont défrayé la chronique régionale de 1755 à 1981. La guillotine viendra très souvent, dès l'aube, installer sa silhouette sombre pour trancher le fil du destin d'hommes ou de femmes malfaisants... Le parcours sanguinaire de Joseph Vacher, le premier serial killer français, est d'ailleurs ici retracé avec talent. Du plateau mathésin jusqu'aux rives du Rhône, toutes ces histoires ont laissé des traces dans les mémoires : Livache, l'instituteur empoisonneur de La Motte d'Aveillans ; l'énigme de la malle sanglante de Moirans ; l'auberge des étrangleurs de Péage de Roussillon ; le séminariste assassin qui inspira Stendhal pour Le Rouge et le Noir ; les meurtres dans le massif du Vercors composent des parcours et des événements douloureux difficiles à assumer... Autant de drames - qui a oublié la tragédie du 5-7 ? - qui auront tourmenté les Isérois avant de venir frapper à la porte des cours d'assises...

Le temps qu'il faisait hier va-t-il devenir le bon vieux temps qu'on regrette en ce siècle où les cassandres nous prédisent un réchauffement planétaire ? Rien n'est moins sûr. Car les aléas climatiques ont offert à chaque siècle et à chaque région leur lot de bonnes et de mauvaises surprises, de temps idéal et de catastrophes naturelles. À partir des années 1500, les chroniques locales se multiplient et les curés se mettent à noter, dans les registres paroissiaux devenus obligatoires, non seulement les actes de baptême, mariage, sépulture de leurs ouailles, mais aussi leur surprise ou leur effroi devant un excès climatique (trop d'eau, trop de glace, trop de neige, trop de sécheresse, trop d'orages...) ou devant un phénomène exceptionnel et inexpliqué (tremblement de terre, météorite, comète, aurore boréale...). Depuis les années 1990, la passion croissante des Français pour la généalogie a permis le repérage bénévole, dans ces registres de toutes les régions de France, de milliers de notes sur la météo et les catastrophes naturelles, souvent retranscrites dans les bulletins associatifs. Tout était donc prêt pour une collection de synthèse locale des grands événements climatiques. Cet ouvrage offre ainsi un aperçu de ce qui a pu toucher l'actuel département de l'Isère. On le voit particulièrement ravagé par les inondations, notamment dans la cuvette où la ville de Grenoble a été construite, et frappé plus que d'autres en France par les avalanches et les éboulements de terrain. Depuis le séisme de 463, première catastrophe du genre restée dans les mémoires, jusqu'aux éboulements des Ruines de Séchilienne en 2004, la montagne a tremblé, glissé... Depuis la terrible crue de 1219, qui a ravagé Grenoble, bien d'autres ont marqué l'histoire de la région, les dernières crues majeures étant celles de 1859 à Grenoble, de 1897 à Voiron, de 1948 enfin, celle-ci épargnant Grenoble que les travaux d'endiguement ont enfin appris à protéger, mais frappant encore les communes alentour. Gravures d'hier et photos d'aujourd'hui accompagnent les descriptions et les récits d'époque. Prenez vos moufles et votre cache-nez, sortez votre ventilateur et votre parapluie... et bonne lecture !

Chroniqueur au Dauphiné libéré, historien, Claude Muller s'impose comme étant le détenteur de la véritable mémoire du Dauphiné et de Grenoble. Curieux de tout, il lève le voile sur les énigmes, histoires insolites ou mystères qui ont touché sa région. Les légendes afférant aux sept merveilles du Dauphiné, l'origine du nom Dauphiné, l'étrange Bacchu-Ber, la destinée de 1 a chienne de Napoléon, les vraies recettes du gratin dauphinois, le géant de Romans, Mandrin le Robin des Bois dauphinois, la vague d'O.V.N.I. qui submergea le Vercors : toutes ces petites histoires et bien d'autres encore s'éclairent sous la plume alerte, parfois angoissante, toujours pleine d'humour, de Claude Muller.

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